Achat d'un vaste bâtiment et d'une habitation située à l'Ouest, par les Entrepôts et Magasins Généraux de Paris à Tergnier le 05/07/1987. Le tout situé rue des Pavillons sur une longueur de 30 mètres (Sud), côté Nord avec les Entrepôts 27 mètres et côté Ouest 34 mètres. Le pavillon situé à l'Est reste la propriété du vendeur.
Page 1 [src] N° 15 du cinq juillet mil huit cent quatre vingt sept. Pardevant maître Léon Bailly et l'un de ses col- lègues notaires à Lafère Aisne, soussignés. Ont comparu: Page 2 [src] Monsieur Charles Léon Frénot, clerc de notaire de- meurant à Lafère. Agissant au nom et commme mandataire de madame Eugénie Caroline Louise Delisle propriétaire demeurant à Paris, rue Pergolèse numéro 5, autrefois à Tergnier, veuve non remariée de monsieur Antoine François Drivon, en vertu de la procuration qu'elle lui a donnée suivant acte reçu par maître Bailly soussigné le quinze mai dernier, dont le brevêt original est demeuré an- nexé après mention d'usage à la minute d'un procès verbal. De [xxx] adjudication dressé par maître Bailly soussigné, le cinq juin présent mois. Monsieur Edmond Léger clerc de notaire, demeurant à Lafère. Agissant au nom et comme mandataire de monsieur Eugène Auguste Armand Drivon, avocat demeurant à Paris rue Pergolèse numéro 5 en vertu de la procuration qu'il lui a donnée suivant acte reçu en minute par maître Violette, notaire à Lafère, prédécesseur im- médiat de maître Bailly soussigné, le cinq juin mil huit cent quatre vingt quatre. Lesquels ont par ces présentes vendu en obligeant leurs man- dants chacun pour ce qui le concerne à la ga- rantie contre tous troubles, évictions, dettes, hypothè- ques et empêchements quelconques à la Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, société anonyme dont le siège est à Paris boulevard de la Vilette numéro 204. Ce accepté pour ladite compagnie, par monsieur Charles Gustave Rateau directeur de l'entrepôt de Tergnier, y demeurant Page 3 [src] à ce présent, Monsieur Rateau agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Jules Lair, ad- ministrateur et directeur de ladite Compagnie des Entrepôts Généraux de Paris, y demeurant à Paris au siège de la société, en vertu de la procu- ration qu'il lui a donnée suivant acte sous signa- ture privée en date à Paris du dix huit juin présent mois. Monsieur Lair ayant agi en vertu des pouvoirs qui lui ont été conférés avec faculté de substituer par le conseil d'administration de ladite compagnie dans sa délibération du onze juin courant. Lequel pouvoir et un ex- trait de ladite délibération du conseil d'admi- nistration, non enregistrés, sont demeurés joints et annexés aux présentes avec lesquelles ils se- ront soumis à la formalité d'enregistrement. Les immeubles dont la désignation suit situés à Tergnier, Aisne, en la rue ou impasse des Pa- villlons. Désignation. Un grand bâtiment à usage de chais, construit en briques, couvert en pannes et une maison d'habitation dite pavillon à l'ouest du bâtiment et y attenant, construite en briques couverte en zinc élevée sur cave d'un rez de chaussée composé de deux places et d'un étage composé également de deux places, buanderie, cabinets d'aisances, pe- tite cour: terrain pardevant ces constructions jusqu'à la limite de la rue dans le même alignement que le terrain à côté appartenant à la compagnie des entrepôts passage de un mètre trente centimètres Page 4 [src] de largeur sur onze mètres cinquante centimètres de long sur le côté ouest du pavillon. Terrain en jardin derrière les constructions. L'ensemble tenant parde- vant sur une longueur de trente mètres cinquante centimètres à la rue des pavillons, cette rue apparte- nant à Madame Drivon et Monsieur Drivon fils, par derrière à la dite Compagnie des Magasins et Entrepôts Généraux de Paris sur une longueur de vingt sept mètres dix centimètres, d'un côté ouest sur une longueur de trente quatre mètres deux centimètres à ladite compagnie, d'autre côté à l'est aux ven- deurs par un pavillon actuellement loué à Monsieur Virlouvet; de ce côté il existe comme dépendant du pavillon restant aux vendeurs, un buanderie cons- truite sous le toit du chais. Au sujet de cette buande- rie, il est convenu que son mur de séparation d'avec le chais qui est actuellement d'une épaisseur insuffisante pour être considéré comme mur mitoyen devra à première réquisition soit de l'acquéreur, soit des vendeurs ou de leurs ayant droit, être reconstruit à frais communs à la hau- teur actuelle et d'une épaisseur suffisante pour être mitoyen et dans le cas où la compagnie acquéreuse voudrait exhausser le mur et la couverture du chais, elle devra rétablir à ses frais la couverture de la buanderie, de leur côté les vendeurs se réservent la propriéte de la partie de toiture qui recouvre la buanderie ainsi que le droit de la détacher du chais à leurs frais bien entendu sans que la solidité de la charpente du chais ait Page 5 [src] à en souffrir. Les clôtures séparant les immeubles présentement vendus du surplus de la proprié- té des vendeurs seront mitoyennes. Ces immeubles sont vendus tels qu'ils s'étendent et comportent sans réserve avec tous droits y attachés et no- tamment avec le droit de passage nécessaire à pied et à voiture dans la rue des Papillons pour l'usage de la propriété vendue, à char ge bien entendu d'entretien et de réparation pour la partie dont l'acquéreur fera usage. Un plan des immeubles vendus dressé sur une feuille de papier au timbre de un franc vingt centimes est demeuré annexé aux présentes avec lesquelles il sera enregistré. Les vendeurs ne garan- tissent pas les mesures sus indiquées. Origine de la propriété. En la personnes des vendeurs. Les immeubles sus désignés appartiennent à ma- dame veuve Drivon-Delisle en usufruit et à Monsieur Drivon fils en nue propriété pour en jouir après le décès de Madame Drivon, aux termes d'un acte reçu par Maître Violette notaire à Lafère le cinq juin mil huit cent qua- tre vingt quatre, contenant entre: 1ent Madame Drivon Delisle, ayant agi: à cause de la com- munauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari sus nommé, aux termes de leur contrat de mariage passé devant Maître Bellet notaire à Paris, comme substituant Maî- tre Bourdin Devesvres son collègue notaire en la Page 6 [src] même ville, le quatre août mil huit cent quarante deux Et comme donataire, en vertu du même contrat de mariage de l'usufruit de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui composaient la succes- sion de Monsieur Antoine François Drivon, sans être tenu de fournir caution ni de faire emploi. 2ent Et Monsieur Eugène Auguste Armand Drivon fils, en sa qualité de seul et unique héritier de Monsieur Antoine François Drivon son père, ainsi que le constate un acte de notariéte dressé à défaut d'inventaire après le décès dudit sieur Drivon par Maître Violette notaire déjà nommé, le dix neuf mars mil huit cent quatre vingt quatre. La liquidation et le partage tant de la commu- nauté qui avait existé entre Monsieur et Madame Drivon Delisle, que de la succession de Monsieur Antoine François Drivon, l'attribution faite en nue propriété à Monsieur Drivon fils excédant ses droits de dix huit cent soixante treize francs vingt cinq centimes, il a été tenu d'une soulte de pareille somme. En la persone de Monsieur et Madame Drivon Delisle les immeubles vendus dépendaient de la commu- nauté de biens qui a existé entre Monsieur et Ma- dame Drivon Delisle aux termes de leur contrat de mariage précité, ainsi qu'il va être établis. Le terrain sur partie duquel les constructions sont faites provient d'une plus grande quantité acquise en deux parties ainsi qu'on le verra ci après, par Monsieur et Madame Drivon Delisle Page 7 [src] pour le compte de leur communauté, savoir: partie ou quatre vingt douze ares vingt quatre cen- tiares de madame Amandine Marie Louise Virginie Le Scellier de Chézelles, veuve de Monsieur le Marquis Pierre de Lubersac propriétaire de- meurant alors à Paris boulevard Malhesberbes numéro 9 suivant contrat passé devant Maître Berceon et son collègue notaires à Paris, les vingt sept mars et six avril mil huit cent soixante cinq. Cette acquisition eut lieu moy- ennant le prix principal de quinze mille francs stipulé payable le premier janvier mil huit cent soixante six, entièrement payé depuis ainsi déclaré. Une expédition de ce contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothè- ques de Laon le vingt un avril mil huit cent- soixante cinq volume 1052 numéro 12 et inscrip- tion d'office a été prise le même jour volu- me 852 numéro 240. Cette inscription n'a pas été renouvelée depuis. Un état delivré sur la trans- cription du dudit contrat de vente le vingt deux avril mil huit cent soixante cinq n'a révélé l'existence d'aucune inscription du chef de madame la Marquise de Lubersac venderesse et de Monsieur Jean Baptiste Pierre Alexan- dre Le Scellier de Chézelles ci après qualifié domicilié ancien propriétaire. Audit contrat de vente Madame la Marquise de Lubersac a déclaré qu'elle était veuve en premières noces de Monsieur le Marquis Pierre de Lubersac et qu'elle Page 8 [src] n'était et n'avait jamais été chargée de fonction entrainant hypothèque légale. Attendu ces décla- rations, Monsieur et Madame Drivon-Delisle n'ont pas jugé à propos de faire remplir sur leur ac- quisition les formalités voulues par la loi pour la purge des hypothèques légales. Et le surplus de Monsieur François André Jadas propriétaire et fabricant de sucre et Madame Louise Cathe- rine Olympe Oger son épouse demeurant en- semble à Quessy suivant contrat passé devant Maître Blot notaire à Lafère commis à l'effet de recevoir les actes de l'étude de feu Maître Mosny décédé notaire à Lafère prédécesseur immé- diat de Maître Bailly en vertu d'une ordonnance rendue conformément à la loi, les sept et neuf no- vembre mil huit cent soixante quinze. Cette ac- quisition eut lieu moyennant le prix principal de trois mille francs payé comptant aux termes du contrat même qui en porte quittance. Une expé- tion dudit contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothèques de Laon le vingt sept novembre mil huit cent soixante quinze volume 1652 numéro 31 et un certificat délivré le lendemain de cette transcription par monsieur le conservateur audit bureau de Laon, constate qu'il n'existait aucune inscription de chef de monsieur Jadas sur l'im- meuble vendu à monsieur et madame Drivon- Delisle. Audit contrat de vente monsieur et ma- dame Jadas Oger ont déclaré qu'ils étaient mariés en premières noces et soumis au régime de la Page 9 [src] communauté de biens réduite aux acquits aux termes de leur contrat de mariage passé devant maître Foulon notaire à Lafère le six juillet mil huit cent trente sept et qu'ils n'étaient et n'avaient jamais été chargés de fonction donnant lieu à hypothèque légale: Attendu ces déclarations monsieur et madame Jadas n'ont pas jugé à propos de faire les formali- tés de purge légale. Et les constructions pour mon- sieur et madame Drivon, les avoir fait édifier pour le compte de leur communauté sans qu'il ait été pris de privilège de constructeur ou d'ouvrier. Origine de propriété antérieure. De la partie acquise de madame de Lubersac. En la personne de cette dame. La pièce de terre vendue à monsieur et madame Drivon par madame la marquise de Lubersac sus nommée appartenait à celle ci de la manière suivante: ladite pièce de terre faisait partie de celles situées sur le terroir de Tergnier qui dépendaient de la succession de monsieur Jean Baptiste Pierre Alexandre Lescellier de Chézelles père de madame la marquise de Lubersac et dont cette dernière était héritière pour moitié, ainqui que le constate l'inti- tulé de l'inventaire dressé après le décès de mon- sieur le viconte de Chézelles par maître Pean de Saint Gilles notaire à Paris, en date au com- mencement de trente mai mil huit cent quatre vingt six, mais à la succession duquel elle n'avait droit que pour un tiers par suite des dispositions faites par ledit sieur son père en- Page 10 [src] faveur de monsieur Alexandre Charles Hippo- lyte Lescellier vicomte de Chézelles son frère aux termes du contrat de mariage de ce dernier reçu par ledit maître Pean de Saint Gilles le premier juin mil huit cent vingt deux. Cette pièce de terre avait été abandonnée à madame la marquise de Lubersac avec autres biens, aux termes d'un acte reçu par ledit notaire le huit janvier mil huit cent vingt huit arrêté entre ladite dame et son frère sus nommé, contenant liquidation et partage de la succession de monsieur le vicomte de Chézelles père. De la partie acquise de monsieur et madame Jadas. En la personne de ceux-ci. Monsieur et madame Jadas étaient propriétaires en commun de la parcelle par eux vendue à monsieur et madame Drivon de la manière suivante, moitié pour en avoir fait l'acquisition avec autres immeubles pour le compte de leur communauté de monsieur Jean Charles Lefèvre fabricant demeu- rant à Bohain ayant agit tant en son nom personnel que comme se portant fort de dame Genevièvre Beauvais son épouse par laquelle il s'est obligé à faire ratifier ladite vente, sui- vant contrat passé devant maître Foulon notai- re à Lafère le vingt neuf mars mil huit cent trente huit, moyennant un prix payé comptant. Ce contrat de vente a été ratifié par madame Lefèvre aux termes d'un acte reçu par ledit maître Foulon le vingt neuf septembre de la même année. Et l'autre moitié pour l'avoir Page 11 [src] reçue en échange avec d'autres biens d'un immeuble qui dépendait de la communauté d'entre monsieur et madame Jadas Oger, de monsieur Fidèle Médard Alliot propriétaire et madame Godeberthe Anas- tasie Lefèvre son épouse, demeurant ensemble à Fontaine notre Dame, suivant acte reçu par maître Mosny, notaire déjà nommé les trente avril et deux mai mil huit cent cinquante neuf, transcrit au bureau des hypothèques de Laon le dix neuf mai volume 760 numéro 37. Cet échange a eu lieu sans sans soulte. L'état délivré sur cette transcription n'a révélé l'existence d'aucune inscription grenant les biens cédés du chef de madame Alliot. En la personne de monsieur Lefebvre et de madame Alliot la totalité de la parcelle de terre en question appartenait en propre à monsieur Lefebvre et à madame Alliot sa soeur conjointement et indivisément entre eux pour l'avoir recueillie avec d'autre biens dans la succession de mon- sieur Marc Jadas leur aiëul maternel, duquel ils étaient héritiers chacun pour un cinquième par représentation de madame Marie Agnès Célestine Jadas leur mère décédée veuve de monsieur Charles Antoine Lefebvre. Lesquels biens lui avaient été abandonnés par leurs co-héritiers suivant partage fais sous signa- tures privées en date à Quessy du premier septembre mil huit cent vingt un dont l'un des originaux porte cette mention: Enregistré à Lafère le cinq février mil huit Page 12 [src] cent vingt deux, reçu cinq francs cinquante centimes. Jouissances. La compagnie des Entrepôts et Maga- gasins Généraux sera dès à ce jour et au moyen des présentes propriétaire des immeubles à elle vendus; elle en aura la jouissance soit par la prise de possession réelle soit par la perception des loyers à compter du premier juillet prochain. Charges et conditions. La présente vente est faite aux charges et condi- tions suivantes que monsieur Rateau oblige la dite compagnie des Entrepôts de Magasins Généraux de Paris à exécuter: ladite compagnie supportera les servitudes passives apparentes ou non apparen- tes, continues ou discontinues, qui pourraient grever les immeubles vendus, sauf par ladite compa- gnie à s'en défendre et à profiter des servitudes actives, le tout à ses risques et périls, sans recours contre les vendeurs, et sans que la présente clause puisse donner à qui que ce soit plus de droits qu'il n'en aurait, soit en vertu de titres réguliers et non prescrits, soit en vertu de la loi, comme aussi sans qu'elle puisse nuire aux droits résul- tant en faveur des acquéreurs de la loi du vingt trois mars mil huit cent cinquante cinq. Elle acquittera les contributions de toute nature aux- quelles les immeubles vendus sont et pourront être assujettis à compter du premier juillet mil huit cent quatre vingt sept. Elle sera tenue de conti- nuer l'assurance contre l'incendie des constructions à elle vendues contractée avec la compagnie La Page 13 [src] Providence dont le siège est à Paris rue de Grammont numéro 12 pour une durée de dix ans, finissant le douze janvier mil huit cent quatre vingt huit. Prix. En outre la présente vente est consentie et acceptée moyennant le prix principal de onze mille francs que monsieur Rateau vient à l'ins- tant de payer avec des deniers de ladite compa- gnie à monsieur Frenot et Léger en qualités qui le reconnaissent en donnant à ladite compagnie bonne et valable quittance. Dont quittance. Il a été tenu compte à la compagnie des Entre- pôts des intérêts dudit prix à courir jusqu'à l'entrée en jouissance. Transcription. La compa- gnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris fera transcrire à ses frais une expédition du pré- sent contrat de vente au bureau des hypothèques de Laon, ladite compagnie remplira si elle juge convenable, aussi à ses frais, les forma- lités voulues par la loi pour la purge des hy- pothèques légales et les vendeurs seront tenus à toutes justifications. Titres. Les vendeurs ne seront tenus à la remise d'aucun titre de pro- priété, toutefois ils subrogent ladite compagnie dans tous leurs droits à l'effet de se faire délivrer aux frais de la compagnie toutes expéditions et tous extraits d'actes qu'il appartiendra. Etat Civil. Messieurs Léger et Frenot déclarent ce qui suit: madame Drivon Delisle est toujours veuve non remariée de son défunt mari sus- nommé. Son dit mari n'a jamais été chargé Page 14 [src] de fonction entraînant hypothèques légale. de son côté, madame veuve Drivon n'est et n'a jamais été chargée de fonction donnant lieu à hypothèque légale. Monsieur Drivon fils est célibataire majeur et n'a mon plus jamais été chargé d'aucune fonction donnant lieu à hypo- thèque légale. Frais. Les frais, droits et honoraires des présentes seront supportés par la compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, ain- si que monsieur Rateau l'y oblige. Domicile. Pour l'excécution des présentes, les parties en noms font élection de domicile à Lafère en l'étude de maître Bailly l'un des notaires soussignés. Dont acte. Fait et passé à Lafère en l'étude de maître Bailly soussigné. L'an mil huit cent quatre vingt sept le vingt quatre juin. Et après lecture faite tant des présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt trois août mil huit cent soixante et onze, messieurs Frenot, Léger et Rateau en qualités ont signé avec les notaires. Ensuite est écrit: Enregistré à Lafère le premier juillet mil huit cent quatre vingt sept, folio cinquante quatre, verso, cases deux, trois et quatre, reçu droit de vente à quatre pour cent vingt francs, réunion d'usufruit fixe quatre francs cin- quante centimes, droit de transcription cent soixante cinq francs, principal trois cent quatre vingt neuf francs cinquante centimes, décimes quatre vingt dix sept francs trente huit centimes, totat quatre cent quatre vingt six francs quatre vingt huit centimes. Page 15 [src] Signé: Chardon. De la procuration première énoncée, annexée comme il est dit ci dessus portant les mentions suivantes: Enregistré à Lafère le vingt cinq mai mil huit cent quatre vingt sept, folio vingt un, recto, case huit, reçu trois francs décimes soixante quinze centimes signé: Chardon. Donnée par madame Drivon à monsieur Char- les Léon Frenot clerc de notaire demeurant à Lafère. Il est extrait littéralement ce qui suit. Vendre conjointement avec monsieur Eugène Augus- te Armand Drivon avocat demeurant à Paris rue Pergolèse numéro 5, fils de la constituante, à l'amia- ble ou aux enchères, en totalité ou par lots, aux personnes moyennant les prix et sous les charges et conditions que le mandataire jugera convenable les immeubles ci après désignés sis commune de Tergnier en une impasse appelée, rue des Pavillons. Impasse appartenant à madame Drivon et à monsieur Drivon fils. 1ent Une propriété comprenant: 1° un corps d' habitation appelé pavillon nord construit en briques, couvert en pannes composé de: rez de chaussée avec salle à manger et cuisine premier étage avec deux pièces grenier au dessus cave, cour, jardin à la suite des bâtiments. 2° Un corps d'habitation etc...... 3° Un vaste bâtiment à usage de chais se trouvant entre les deux pavillons qui viennent d'être désignés ce bâtiment construit en briques, couvert en pannes. Ensemble terrain derrière en Page 16 [src] jardinage, tel qu'il est limité par des clôtures. Le tout ne formant qu'un seul ensemble tenant par devant à la rue des Pavillons, par derrière, aux Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, acquéreurs de madame Drivon, des deux côtés à madame Drivon. Etablir la désignation et l'origine de propriété des immeubles à vendre fixer les époques d'entrée en jouissance, convenir du mode et des époques de paiement des prix les recevoir soit comptant soit aux termes con- venus ou par anticipation en principal et intérêts. Obliger la constituante à toutes garan- ties, de toutes sommes reçues donner bonnes et valables quittances et décharges. Faire toutes déclarations d'état civil et autres. Aux effets ci dessus passer et signer tous actes et procès verbaux, élire domicile, substituer et géné- ralement faire le nécessaire. De la procuration donnée par monsieur Drivon à monsieur Emile Léger, clerc de notaire demeurant à Lafère, deuxième énoncée portant la mention suivante: Enregistré à Lafère le treize juin mil huit cent quatre vingt quatre, folio quatre vingt treize verso, case six, reçu trois francs, décimes soixante quinze centimes. Signé: Toussaint. Il est extrait littéralement ce qui suit: Vendre en bloc ou en détail à l'amiable ou par adjudication, par telle forme et aux prix, charges et conditions que le mandataire jugera convenables, Page 17 [src] tout ou partie des biens immeubles qui peuvent ou pourront appartenir en constituant en pleine propriété, nue propriété ou usufruit, soit seul, soit avec tous autres, établir toutes origines de propri- été, faire toutes déclarations, obliger le constituant à toutes garanties, fixer toutes époques d'entrée en jouissance, déterminer les lieux, modes et époques du paiement des prix. Toucher et recevoir généralement toutes sommes en princi- pal, intérêts, frais et tous autres accessoires qui peuvent et pourraient être dues au constituant à tel titre pour telle cause et sous quelque dénomination que ce soit. De toutes sommes reçues donner bonnes et vala- bles quittances et décharges, remettre tous titres et pièces. Aux effets ci dessus passer et signer tous actes et procès verbaux, élire domicile, subs tituer et généralement faire le nécessaire. Signé: L. Bailly Approuvé la rature de deux mots rayés nuls Le conservateur Severzann.