Achat de deux terrains dont la superficie totale est de 2985 m2 limité entre autres par la rue Vaucanson, les Entrepôts et le terrain de Madame Delisle Drivon venderesse. Il existe un accès par la rue des Pavillons.
Page 1 [src] N° 14 du vingt huit février mil huit cent quatre vingt sept. Pardevant Maître Léon Bailly et l'un des ses collègues, notaires à Lafère (Aisne) soussignés = A comparu = Madame Eugénie Caroline Louise Delisle, propriétaire demeu- rant actuellement à Paris, rue Pargolise numéro cinq et ci- devant à Tergnier, veuve en premières noces non remariée de Monsieur Antoine François Drivon, en son vivant propriétaire ancien directeur du buffet de Tergnier, décédé audit lieu le dix sept janvier mil huit cent quatre vingt quatre. Laquelle a, par ces présentes, vendu en s'obligeant à toutes garanties de fait et de droit les plus étendues à la Compagnie des Entrepôts et Magasins Géné- raux de Paris société anonyme, dont le siège est à Paris, boulevard de la Villette numéro 204, régulièrement constituée. Ce accepté pour ladite compagnie par Monsieur Charles Gustave Rateau, directeur de l'entrepôt de Tergnier, y demeurant à ce présent. Agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Jules Lair administrateur, directeur de ladite compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, en vertu du pouvoir qu'il lui a donné, suivant acte sous signature privée en date à Paris du douze février présent mais non encore enregistré, mais qui le sera en temps utile. Monsieur Jules Lair autorise à l'effet des présentes avec pouvoir de substituer dans tous les pouvoirs Page 2 [src] à lui conférés, aux termes d'une délibération du conseil d'ad- ministration de la dite compagnie des entrepôts et magasins généraux de Paris, prise à Paris, le douze février présent mois. L'original du pouvoir sus-énoncé donné par Monsieur Lair à Monsieur Rateau et un extrait de la délibération autorisant Monsieur Lair à l'effet des présentes cette dernière pièce non encore enregistrée mais qui le sera en temps utile sont demeurés ci-joints et annexés après mention d'usage faite dessus. Les immeubles dont la désignation suit: = Désignation = Ville de Tergnier = primo. Un terrain sis à Tergnier, aboutissant à la rue Vaucanson au chemin condui- sant de Tergnier à Quessy, contenant en superficie deux mille quatre cent trente neuf francs mètres quatre vingt un décimètres carrés, tenant du bout opposé à la dite rue Vaucanson, aux terrains de la société immobilère de Tergnier d'une lisière à la compagnie acquéreuse et, d'autres lisière à Madame Loraux Monsieur Tièrcelet au terrain ci-après désigné et à Madame Drion Delisle = Secondo = Un terrain sis au même lieu, de la conte- nance de cinq cent quarante six mêtres vingt et un décimères carrés aboutissant sur le terrain sus désigné, tenant du bout opposé à la rue des Pavillons sur laquelle rue pendant qu'elle existera comme telle, la compa- gnie aura le droit de passer même en voiture pour l'usage du terrain dont s'agit, sauf à supporter toutes charges d'entretien et à payer toutes indemnités en cas de dégats (ladite rue étant la propriété exclusive de Madame Drivon) d'une lisière en ligne droite à Monsieur Tiercelet et d'autre lisière à Madame Drivon venderesse. Etant observé que de ce côté à partir de Page 3 [src] la rue des Pavillons sur une largeur de un mètre trente centimètres et une longueur de onze mètres cinquante centimètres existe un passage non compris dans la présente vente. Tels que les terrains vendus existent s'étendent et comportant sans aucune exception et sans aucune autre réserve que celle ci-après exprimée concernant un passage et avec garantie des conte- nances indiquées, lesquelles contenances sont du reste exactes attendu qu'elles résultent d'un arpentage fait en vue des présentes par Monsieur Lévèque géomètre expert à La Fère. Le plan des terrains vendus fait par ledit géomètre et par lui certifé exact à La Fère, le treize février présent mais, dressé sur une feuille au timbre de un franc vingt centimes non encore enregistré, mais qui le sera avec ces présentes est demeuré ci-annexé. Origine de la Propriété. En la personne de Madame Drivon venderesse Les terrains présentement vendus appartiennent à Madame veuve Drivon pour lui avoir été attribués en toute propriété avec autres biens, sans soulte à sa charge aux termes d'un acte passé devant Maître Violette notaire à Lafère prédécesseur immédiat de Maître Bailly soussigné le cinq juin mil huit cent quatre vingt quatre, contenant entre: I. Madame veuve Drivon Delisle sus-nommée, ayant agi notamment primo, à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par Maître Bellet notaire à Paris, comme substituand Maître Boudin Devesvres son collègue notaire en la même ville le quatre août mil huit cent quarante deux. Page 4 [src] II. Monsieur Eugène Auguste Armand Drivon avocat demeu- rant alors à Paris, boulevard Beaumarchais numéro 14, seul héritier de Monsieur Antoine François Drivon, son père susnommé, ainsi que le constate un acte de notariété dressé à défaut d'inventaire après le décès de Monsieur Drivon père, pour par Maître Violette notaire déjà nommé, le dix neuf mars mil huit cent quatre vingt quatre, la liquida- tion et le partage de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur et Madame Drivon Delisle sus-nommés aux termes de leur contrat de mariage précité et de la succession de Monsieur Antoine François Drivon décédé ainsi qu'on le voit plus haut à Tergnier le dix sept janvier mil huit cent quatre vingt quatre et dont Monsieur Eugène Auguste Armand Drivon est seul héritier ainsi que le constate l'acte de notariété précité. L'attribution des terrains présentement vendus a été faite avec autres biens à Madame Drivon pour la remplir de ses droits notamment dans la communauté Drivon Delisle. Etant ici observé que le terrain venant aboutir à la rue des Pavillons (rue appartenant exclusivement à Madame Drivon) fait partie d'une quantité plus forte attribuée à Madame Drivon par la liquidation dont l'énoncé pré- cède et que suivant contrat passé devant Maître Violette notaire déjà nommé le vingt quatre décembre mil huit cent quatre vingt quatre Madame veuve Drivon a vendu à Monsieur Charles Tiercelet entrepreneur de charpentes demeurant à Tergnier, trois ares vingt cinq centiares à prendre dans la quantité qui lui avait été attribuée comme il vient d'être dit. En la personne de Monsieur de Madame Drivon Delisle Page 5 [src] Lesdits terrains présentement vendus, proviennent d'une plus grande quantité de terre acquise en deux parties ainsi qu'on le verra ci-après, par Monsieur et Madame Drivon Delisle pour le compte de la communauté qui existait entre eux, savoir: quatre vingt douze ares vingt quatre centiares de Madame Amandine Marie Louise Virginie Le Sellier de Chézelles veuve de Monsieur le Marquis Pierre de Lubersac, propriétaire demeurant alors à Paris, boulevard Malesherbes, numéro neuf, suivant contrat passé devant Maître Bercevre et son colllègue notaire à Paris, les vingt sept mars et dix avril mil huit cent soixante cinq. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix principal de quinze mille francs stipulé payable le premier janvier mil huit cent soixante six, entièrement payé depuis ainsi que Madame Drivon le déclare. Une expédition de ce contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothèques de Laon, le vingt un avril mil huit cent soixante cinq volume 1052 numéro 12 et inscription d'office à été prise le même jour volume 892 numéro 240; cette inscription n'a pas été renouvelée depuis. Un état levée sur la transcription dudit con- trat de vente le vingt deux avril mil huit cent soixante cinq n'a révélé l'existence d'aucune inscription du chef de Madame la Marquise de Lubersac venderesse et de Monsieur Jean Baptiste Pierre Alexandre Lescellier de Chézelles ci-après qualifié et domicilié ancien proprié- taire dudit contrat de vente. Madame la Marquise de Lubersac a déclaré qu'elle était veuve en premières noces de Monsieur le Marquis Pierre de Lubersac et qu'elle n'était et n'avait jamais été chargée de fonctions Page 6 [src] emportant hypothèque légale. Attendu ces déclarations Monsieur et Madame Drivon Delisle n'ont pas jugé à propos de faire remplir sur leur acquisition les formalités voulues par la loi, pour la purge des hypothèques légales. Dix neuf ares sept centiares de Monsieur François André Jadas propriétaire et fabricant de sucre et Madame Louise Catherine Olympe Oger son épouse, demeurant ensemble à Quessy, suivant contrat passé devant Maître Blot notaire à La Fère, commis à l'effet de recevoir les actes de l'étude de feu Maître Masuy décédé notaire à La Fère prédécesseur immédiat de Maître Bailly, en vertu d'une ordonnance rendue conformément à la loi, les sept et neuf novembre mil huit cent soixante. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix principal de trois mille francs payé comptant aux termes du contrat même qui en contient quittance Une expédition dudit contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothèques de Laon le vingt sept novembre mil huit cent soixante quinze volume 1652 numéro 31. Un certificat délivré le surlendemain de cette transcription par Monsieur le conservateur audit bureau de Laon, cons- tate qu'il n'existait aucune inscription du chef de Monsieur Jadas sur l'immeuble vendu à Monsieur de Madame Drivon. Audit contrat de vente Monsieur et Madame Jadas Oger ont déclaré qu'ils étaient mariés en premières noces et soumis au régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage reçu par Maître Foulon notaire à Lafère le six juillet mil huit cent trente sept. Et qu'ils n'étaient et n'avaient jamais été chargé de fonction emportant hypothèque légale. Attendu ces déclarations Monsieur et Madame Drivon Page 7 [src] n'ont pas fait remplir les formalités de purge légale. Origine de propriété antérieure. De la partie acquise de Madame la Marquise de Lubersac, En la personne de cette Dame. La pièce de terre vendue à Monsieur et Madame Drivon par Madame la Marquise de Lubersac sus-nommée appartenait à celle ci de la manière suivante. Ladite pièce faisait partie de celles situées sur le chemin de Tergnier qui dépendaient de la succession de Monsieur Jean-Baptiste Pierre Alexandre Lescellier de Chézelles, père de Madame la Marquise de Lubersac et dont cette dernière était héritière pour moitié ainsi que le constate l'intitulé de l'inventaire dressé après le décès de Monsieur le Vicomte de Chézelles par Maître Péau de Saint Gilles notaire à Paris en date au commencement du trente mai mil huit cent vingt six, mais à la succession duquel elle n'avait droit que pour un tiers par suite des dispositions faites par ledit sieur son père en faveur de Monsieur Alexandre Charles Hippolyte Lescellier viconte de Chézelles son père aux termes du contrat de mariage de ce dernier reçu par ledit Maître Péau de Saint Gilles le premier juin mil huit cent vingt deux. Cette pièce de terre avait été abandonnée à Madame la Marquise de Lubersac avec autres biens aux termes d'un acte passé devant ledit notaire, le huit janvier mil huit cent vingt huit, arrêté entre ladite dame et son père sus- nommé, contenant la liquidation et le partage de la succession de Monsieur le vicomte de Chézelles père. De la partie acquise de Monsieur et Madame Jadas En la personne de ceux-ci. Monsieur et Madame Jadas étaient propriétaires en commun de la parcelle par eux vendue à Monsieur et Madame Drivon Page 8 [src] de la manière suivante. Moitié pour en avoir fait l'acquisition avec d'autres biens pour le compte de leur communauté de Monsieur Jean Charles Lefèvre, fabricant demeurant à Bohain ayant agi tant en son nom personnel que comme se portant fort de dame Genevièvre Beauvais son épouse par laquelle il s'est obligé de faire ratifier ladite vente suivant contrat passé devant Maître Foulon notaire à Lafère, l'un des prédéces- seurs immédiats de Maître Bailly, le vingt neuf mars mil huit cent trente huit, moyennant un prix principal payé comptant. Ce contrat de vente a été ratifié par Madame Lefèvre aux termes d'un acte passé devant ledit Maître Foulon le vingt neuf Sempre septembre de la même année. Et l'autre moitié pour l'avoir reçu en échange avec d'autres biens de Monsieur Fidèle Médart Alliot proprié- taire et Madame Godeberthe Anastasie Lefebvre son épouse demeurant ensemble à Fontaine notre Dame, sui- vant acte passé devant Maître Masuy notaire déjà nommé, les trente avril et deux mai mil huit cent cinquante neuf enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Laon le dix neuf mai suivant volume 760 numéro 37. L'état delivré sur cette transcription n'a révélé l'existence d'aucune inscription grévant les biens cédés du chef de Madame Alliot. Cet échange a eu lieu sans soulte et la parcelle de terre donnée en contre échange par Monsieur et Madame Jadas dépen- dait de la communauté de biens d'entre ceux-ci. En la personne de Monsieur Lefebvre et de Madame Alliot. La totalité de ladite parcelle de terre appartenait en propre à Monsieur Lefebvre et à Madame Alliot sa soeur Page 9 [src] conjointement et indivisément entre eux pour l'avoir recueillie avec d'autres biens dans la succession de Monsieur Marc Jadas leur aïeul maternel duquel ils étaient héritiers pour un cin- quième par représentation de Madame Marie Agnès Célestine Jadas leur mère décédée veuve de Monsieur Charles Antoine Lefeb- vre, lesquels biens leur ont été abandonnés par leurs cohéri- tiers suivant partage fait sous signature privée en date à Quessy du premier septembre mil huit cent vingt un portant cette mention. Enregistré à La Fère le cinq février mil huit cent vingt deux, reçu cinq francs cinquante centimes. = Jouissance = La compagnie des Entrepôts et magasins généraux sera dès ce jour propriétaire des terrains à elle présentement vendus. Elle en aura la jouissance à compter du premier mars prochain sauf cependant du partage existant actuellement sur le terrain ci-dessus deuxième désigné en faveur de Monsieur Buffetry, directeur du buffet de Tergnier locataire de Madame Drivon aux termes d'un bail passé devant Maître Violette notaire le vingt trois juin mil huit cent quatre vingt deux, duquel passage dont le tracé figure sur le plan sus-énoncé et ci annexé, la compagnie acquéreuse ne prendra la jouis- sance que le premier juillet mil huit cent quatre vingt huit, époque de l'expiration du bail. Charges et conditions. La présente vente est faite aux charges et conditions sui- vantes que Monsieur Rateau obligé ladite compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris à exécuter. La dite compagnie supportera les servitudes passives appa- rentes ou non apparentes, continues ou discontinues in- dépendamment des servitudes de passage ci-dessus Page 10 [src] déclarées par Madame Drivon venderesse qui pourraient gréver les immeubles vendus, sauf par ladite compagnie à profiter des servitudes actives le tout à ses risques et périls sans recours contre la venderesse et sans que la présente clause puisse donner à qui que ce soit plus de droit qu'il n'en aurait, soit en vertu de titres réguliers et non prescrits soit en vertu de la loi comme aussi sans qu'elle puisse nuire aux droits résultant en faveur des acquéreurs de la loi du vingt trois mars mil huit cent cinquante et un. Elle acquittera les contributions de toute nature auxquelles les immeubles sont et pourront être assujettis à compter du premier mars prochain. = Prix = En outre la présente vente est faite moyennant à raison de six francs du mètre carré calculé sur la tota- lité de la contenance des terrains vendus s'élevant à deux mille neuf cent quatre vingt six mètres deux décimètres, un prix principal de dix sept mille neuf cent seize francs douze centimes, que Monsieur Rateau vient à l'instant de payer avec des deniers de la compa- gnie acquéreuse à Madame Drivon qui le reconnait et en donné à ladite compagnie bonne et valable quittance = Dont quittance = Il a été tenu compte à la compagnie acquéreuse des intérêts de ce prix au taux légal jusqu'au deux époques fixées pour l'entrée en jouissance. = Transcription = La Compagnie des Entrepôts et Magasins Génnéraux de Paris fera transcrire à ses frais une expédition du présent contrat de vente au bureau des hypothèques de Laon, ladite compagnie remplira, si elle le juge convenable aussi à ses frais les formalités voulues par la loi pour la purge des hypothèques légales [xx] Page 11 [src] la venderesse sera tenue à toutes justifications. Titres. La venderesse ne sera tenue à la remise d'aucun titre de propriété, ces titres devant rester à Madame Drivon à cause des autres immeubles qui lui restent et auxquels ces titres s'ap- pliquent. Toutefois elle subroge ladite compagnie acqué- reuse dans tous ses droits à l'effet de se faire délivrer aux frais de la compagnie toutes expéditions et tous extraits d'actes qu'il appartiendra. = Etat Civil = Madame Drivon déclare ce qui suit: elle est toujours veuve non remariée de son défunt mari sus-nommé. Son dit mari n'a jamais été chargé de fonction entraînant hypothèque légale. De son côté Madame Drivon n'est et n'a jamais été non plus chargée de fonction donnant lieu à hypothè- que légale = Frais = Les frais droits et honoraires des présentes seront supportés par la compagnie acquéreuse ainsi que Monsieur Rateau l'y oblige. = Domicile = Pour l'exécution des présentes les parties font élection de domicile à Lafère en l'étude de Maître Bailly, l'un des notaires soussignés. = Dont acte = fait et passé à Tergnier en l'hôtel du chemin de fer du nom. L'an mil huit cent quatre vingt sept le quatorze février. Et après lecture faite tout des présentes que des articles douze et treize de la loi du vingt trois août mil huit cent soixante et onze, les parties Monsieur Rateau et nous ont signé avec les notaires. Enregistré à La Fère, le dix huit février mil huit cent quatre vingt sept folio 40 verso cases 3,4 et 5 reçu principal neuf cent quatre vingt cinq francs soixante centimes, décimes deux cent quarante six francs quarante cen- times. Total douze cent trente deux francs (signé) Chardon Page 12 [src] Suit la teneur des annexes. Je soussigné Jules Lair administrateur directeur de la compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris, société anonyme dont le siège est à Paris boulevard de la Vilette numéro 204, y demeurant. Agissant en vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés avec faculté de substituer par le conseil d'administration de ladite compagnie dans sa délibération en date du douze février mil huit cent quatre vingt sept. Déclare par ces présentes donner pouvoir à Monsieur Charles Gustave Rateau chef de l'entrepôt de Tergnier demeurant audit Tergnier. De au nom de la compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris acquérir de Madame veuve Drion et de tous autres qu'il appartiendra un terrain de deux mille sept cent mètres environ situé commune de Tergnier arrondissement de Laon (Aisne) contigu à la propriété des Entrepôts et Magasins Généraux faire cette acquisition aux prix charges et conditions que le mandataire jugera convenable. Payer le prix comptant ou obliger la compagnie à le payer aux époques qui seront stipulées. Exiger toutes justifications, rem- plir toutes formalités faire faire toutes transcriptions, demander toutes main levées et certificats de radiation se faire remettre tous titres de propriété en donner décharge. Aux effets ci-dessus, passer et signer tous actes, élire domicile et généralement faire tout ce sui sera nécessaire. Paris le douze février mil huit cent quatre vingt sept. Bon pour pouvoir (signé) Jules Lair. = Ensuite est écrit = Vu pour certification matérielle de la signature de Monsieur Jules Lair, apposée ci-contre. Le douze février mil huit cent quatre vingt sept. Le Page 13 [src] commissaire de police (signé) illisiblement. Enregistré à La Fère le dix huit février mil huit cent quatre vingt sept folio 40 verso case huit. Reçu trois francs décimes soixante quinze centimes (signé) Chardon. = Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris = Extrait des registres des délibérations du conseil d'adminis- tration. Séance du douze février mil huit cent quatre vingt sept. Etaient présents M M. le Baron Haussmann, prési- dent du conseil, Dehaguin et Guiffrey, vice présidents, Cibiel, Dauchet, Dupont, Gautier, Grieninger, Hervé, Lair, de Terrel Vierne, Uvignier et Wattinne-Hovelacque. Le conseil délègue Monsieur Jules Lair adminsitrateur Direc- teur de la Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris à l'effet d'acquérir de Madame veuve Drivon et de tous autres qu'il appartiendra un terrain de deux mille sept cent mètres environ situé commune de Tergnier, arrondissement de Laon (Aisne) contigu à la propriété des Entrepôts et Magasins Généraux. Faire cette acqui- sition aux prix, charges et conditions que Monsieur Lair, jugera convenables, payer le prix comptant ou obliger la compagnie à le payer aux époques qui seront stipulées. Passer et signer tous actes, élire domicile et généralement faire tout ce qui sera nécessaire pour régulariser ladite acquisition, substituer dans tout ou partie des présents pouvoirs, telle personne qu'il lui plaira. Pour extrait conforme le président du conseil d'admi- nistration (signé) le Baron Haussmann. = Ensuite est écrit = Enregistré à Lafère le dix huit février mil huit cent quatre vingt sept folio quarante verso case sept Reçu trois francs, décimes soixante quinze centimes. Page 14 [src] Signé: Chardon. Pour expédition conforme signé: L. Bailly approuvé la rature de trois mots nuls. Le conservateur Severzann